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L’ASSERTIVITÉ, SUBTIL VOYAGE  ENTRE L’EGO ET L’ALTER

Ceux qui me lisent régulièrement savent combien je suis friande de citations. Elles permettent de ritualiser l’écrit et d’éclairer notre lecture d’un rai de sagesse particulière. Laissons donc Lao Tseu, sage chinois contemporain de Confucius, considéré comme le père fondateur du taoïsme, nous conter sa vision de l’assertivité ….

“L’oie des neiges n’a pas besoin de se baigner pour être blanche”

Encore faut-il savoir si vous êtes une oie des neiges ou un autre animal, me direz-vous…

En effet, une des premières étapes sur la route de l’assertivité est sans conteste l’affirmation de soi. S’affirmer ne signifie pas s’imposer, cela implique un respect de soi et d’autrui. Pour passer cette première étape avec brio, un arrêt dans la jolie gare de l’humilité est de mise. Dans la salle des pas perdus, vous rencontrerez d’autres voyageurs avec qui partager des points de vue différents. Exprimer clairement son avis sera aussi important que d’écouter celui de l’autre. L’acceptation de l’altérité évitera tout conflit et vous permettra de continuer votre route, riche de l’expérience de l’autre.

Le manque d’assertivité résulte souvent du fait qu’on se sous-estime (consciemment ou inconsciemment), on déprécie ce dont on est capable, on ne se trouve pas “à la hauteur”, on pense manquer d’intelligence ou de capacités pour exécuter telle tâche ou réaliser tel projet… Cela vous semble familier ? Alors, une immersion dans le royaume de votre noblesse intérieure semble une escale intéressante dans votre périple.

Prendre conscience de vos valeurs de vie, vous relier à vos propres forces, estimer vos capacités réelles : tel est le programme proposé lors de cette escale.

Attention, les sujets de cette cour ne sont cependant pas tous complaisants ! Très vite, vous rencontrerez Le Juge Intérieur, qui règne en véritable despote … sur vos propres terres !

Surtout n’entamez pas la conversation avec lui, c’est un as des joutes verbales, ses réparties ressemblent à des sentences, sa conversation ponctuée de paroles tranchantes, tombera comme un couperet. Il tiendra le crachoir jusqu’au bout et vous en ressortirez complètement affaibli. La chance est grande également que vous tombiez sur La Marquise de la Peur. Vous ne la remarquerez pas tout de suite. Vous l’apercevrez au détour d’une ruelle, elle vous sourira ou vous fera un petit signe de la main, histoire de vous amadouer. Vous la suivrez, curieux de découvrir ce qu’elle veut vous proposer. Elle vous emmènera dans les quartiers les plus sombres et les plus inquiétants du royaume … Elle se métamorphosera plusieurs fois, grandira, deviendra obscure…. Un conseil : débarrassez-vous au plus vite de cette importune en inventant n’importe quel prétexte ! Par exemple, que vous avez une audience auprès de la Princesse de la Vulnérabilité. Cette princesse dont tout le monde a un peu honte, est sous des aspects chagrins et faibles, une femme d’une surprenante clairvoyance. Suivez-la sans vous poser de question, elle vous enseignera le b.a-ba de l’alchimie. Grâce à son savoir, vous pourrez transformer vos faiblesses en forces.  Si vous prenez en compte ces quelques recommandations, vous devriez pouvoir continuer cette petite virée au pays de l’assertivité en toute sérénité.

Un peu plus tard, vous arriverez à la rivière du discernement. Ici, impossible de traverser sans risquer de vous noyer. Et pas de pont à l’horizon … Une embarcation accrochée à un arbre vous invitera à poursuivre l’aventure. Le début de votre excursion fluviale sera fluide. Profitez de ce temps de calme pour réfléchir aux personnes et aux situations qui vous font vaciller sur vos fondements et vous font douter du bien-fondé de votre opinion.

Soudain, un groupe de crocodiles inquiétants glissera dans l’eau et vous empêchera d’avancer plus loin. Votre barque fragile sera encerclée. Qui sont ces prédateurs pour vous ? Quelle autorité représentent-ils ? Une autorité juridique ? Médicale ? Pédagogique ? Quelqu’un au statut social plus “élevé” ?

Quelle attitude adopter vis à vis d’eux ? Vous lever et faire de grands gestes en hurlant pour essayer de les faire fuir ? Pagayer de plus en plus vite en espérant vous frayer un chemin entre leurs crocs menaçants et leurs queues puissantes ? Les ignorer et les laisser ralentir votre embarcation en espérant qu’ils se lassent ? Repérer une liane et leur fausser compagnie en grimpant dans un arbre ? Leur jeter quelque chose à manger pour faire diversion et pouvoir prendre la poudre d’escampette ?

Retenez une chose : ces prédateurs sont intuitifs. S’ils savent anticiper vos réactions, ils prendront le dessus. Il est important que vous vous mettiez dans une observation active de leurs comportements pour comprendre à qui vous avez affaire. Cela vous permettra d’adapter votre propre comportement en fonction, et sortir de cette épreuve la tête haute.

Prendre de la hauteur, esquiver l’obstacle, faire diversion, faire semblant de rien, donner le change : quel que soit le comportement adopté, réfléchissez à celui qui aura l’impact le plus positif dans la gestion de la situation et puisez en vous les ressources nécessaires pour le mettre en place. Répéter des comportements inadéquats sans pouvoir mesurer les conséquences de ceux-ci vous stoppera net dans cette belle aventure de l’assertivité.

Quand vous aurez dépassé l’épreuve des “crocodiles”, vous pourrez débarquer un peu plus loin dans la  forêt du non.

Ces bois touffus sont parsemés de nombreux chemins. Dès que vous vous y aventurerez, vous serez entouré par une foule de créatures aux personnalités bigarrées qui vous proposeront des tas d’activités différentes, solliciteront votre aide et votre attention pour un oui ou pour un non.

Certaines d’entre elles sont bienveillantes, d’autres plutôt mal intentionnées. Ici, il est important de rester centré, de ne pas vous laisser distraire ou importuner par des requêtes parfois insistantes auxquelles vous aurez tendance à céder pour avoir la paix … Asseyez-vous à l’ombre d’un arbre et reliez-vous à votre intuition. Cette petite voix intérieure impossible à entendre lorsqu’on est submergé par le vacarme extérieur de l’énervement et du trouble, vous guidera dans le chemin à emprunter et les gens en qui vous pouvez avoir confiance.

Si certains individus ne vous laissent pas en paix, osez exprimer votre désaccord. Soyez ferme dans votre voix, bien planté sur vos pieds, le regard franc. Exprimer un désaccord ne signifie pas crier ou adopter un ton agressif ou péremptoire. Cette attitude sera contre-productive et risque de braquer la personne ou de la mettre dans une position de rejet à votre égard.

Comprendre et expliquer clairement vos besoins profonds sera plus efficace que d’accuser votre interlocuteur d’une attitude qui vous dérange. Réserver sa réponse en demandant un temps de réflexion supplémentaire peut vous aider à affiner votre stratégie d’une manière plus subtile. Temporiser, mettre vos énergies en veilleuse, peut s’avérer plus efficace que n’importe quelle action entreprise dans la précipitation.

Vous l’aurez compris, il s’agira ici d’user de flexibilité et d’agilité pour pouvoir quitter les chemins obscures de la confusion, rejoindre les clairières de l’intégrité, de la présence à soi et de l’alignement pour déboucher … au pays de l’assertivité.

Ce thème est abordé dans des ateliers que j’anime entre autres, pour les femmes prévoyantes socialistes.

Si vous avez envie d’explorer ce thème avec des amies ou des collègues, je peux vous proposer cet atelier pour un minimum de 6 participantes à la date de votre choix, dans un lieu qui vous séduit. 

Et si vous voulez plus de renseignements sur la teneur de ces ateliers, appelez-moi au 0477 269 136

FEMMES, LES GRANDES COUPABLES ?

Si elle n’avait rien dit, elle n’aurait pas provoqué la colère de son mari … Qu’est-ce qu’elle avait besoin d’aller se balader en mini-jupe dans ce quartier ? Si sa mère ne l’avait pas couvé comme ça, il aurait réussi ses études … Regarde où il en est maintenant … !

Ce genre de remarques anodines, nous les avons toutes entendues au moins une fois dans notre vie. Une minorité d’entre nous bondit encore d’indignation mais la plupart ne relève même plus les sarcasmes.

Au quotidien de ma pratique, j’accueille des femmes venues déposer des sentiments de culpabilités. Et si je pluralise volontairement le terme c’est parce qu’il y a autant de formes de culpabilités que de « coupables ».

Mais au fond, de quoi les femmes se sentent-elles coupables ? D’en faire trop au boulot ? Ou de ne pas en faire assez ? D’être une mère trop présente ? Une épouse trop attentive ? D’avoir trop aimé ou bien …. cessé d’aimer, sans jamais avoir osé le dire ? Et envers qui se sentent-elles coupables ? Cette culpabilité leur appartient-elle réellement ?

Toutes ces questions qui constituent le cortège des poisons du mental, sont des boulets que l’on peut traîner tout au long d’une vie, sans jamais s’en libérer.

Et à travers la publicité et les réseaux sociaux, notre société hyper connectée continue de cultiver, de manière totalement inconsciente, ce sentiment dévalorisant pour tout un chacun. Et pourtant certains artistes osent aborder cette forme de violence insidieuse. Dans son film NOCES, Stephan Streker, cinéaste de la conscience, illustre brillamment ces différentes formes de culpabilité : celle de la fille qui sait qu’elle va désobéir à ses parents et provoquer le désarroi, celle du père qui se sent coupable de la souffrance provoquée par une loyauté trop grande à des traditions, celle de la sœur qui continue à véhiculer cette idée négative de la femme, celle de la mère qui ment à sa fille au chevet de son lit, celle du frère qui va commettre l’irréparable ….

La culpabilité n’est donc pas l’apanage des femmes. Les hommes en souffrent évidemment aussi. Mais à l’origine, c’est quand même la faute à Eve, elle n’aurait jamais dû mordre dans ce fruit défendu ….

Dans le livre remarquable Trois amis en quête de sagesse, Matthieu Ricard nous partage la vision dichotomique que l’Occident et l’Orient bouddhiste entretiennent par rapport à cette notion et nous invite, grâce à cette réflexion, à changer notre attitude vis à vis de ce sentiment qui nous sclérose.

En Occident, le sentiment de culpabilité est influencé par la notion de « péché originel ». Dans l’Orient bouddhiste, on parle à l’inverse de « bonté originelle ». Il n’y a rien en nous de fondamentalement mauvais et les fautes sont considérées comme ayant au moins une qualité, celle de pouvoir être réparées. Chacun possède en soi un potentiel de perfection qui peut être oublié ou voilé, mais jamais perdu. Nos fautes et nos défauts sont autant d’accidents, de déviations temporaires, qui peuvent tous être corrigés et ne corrompent en rien ce potentiel. Dan ce contexte, le regret n’est pas un sentiment qui nous fige dans le passé. C’est au contraire ce qui nous permet de couper les ponts avec nos erreurs et de prendre un nouveau départ.

Pour arriver à porter un regard neuf sur les choses et transformer nos comportements, il est important de ne pas brûler les étapes.

Mettre un visage sur l’ennemi

Sun Tzu dans L’art de la guerre nous livre un de ses secrets : « Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux. »

Apprivoiser notre culpabilité passe par la capacité à discerner de quel ordre elle est. Simple gêne, embarras, regret ou honte ? Le ressenti émotionnel et psychologique de notre souffrance est proportionnel à la gravité – estimée – de la faute commise. Et cette souffrance prend d’innombrables visages également. On commence à penser que l’on mérite le blâme d’autrui, on doute de notre capacité à faire changer les choses, on se sent tétanisé, on n’ose plus poser des actes, de peur de faire mal.

Et ce mal être de se manifester dans notre corps : contractions au niveau du plexus solaire, boule d’angoisse au creux de l’estomac, comme si on s’empêchait d’éprouver des sentiments joyeux. Maux de tête, vertiges, impossibilité de se concentrer, comme si on nous « prenait la tête », qu’on nous empêchait de penser clairement. Chutes, maux de dos, douleurs dans les articulations, l’intériorisation de ce sentiment pernicieux bloque le corps, empêche de bouger, d’aller de l’avant.

Les conséquences dans notre vie peuvent alors s’avérer désastreuses. On perd peu à peu notre dignité, notre estime de nous-mêmes. On se dévalorise, on répète des fautes déjà commises tout en ayant l’impression de ne jamais pouvoir réparer les choses. Et les couches de douleur continuent à s’accumuler.

Mesurer l’utilité de ce sentiment inconfortable

Je vois d’ici vos moues sceptiques à la lecture du titre de ce paragraphe. En quoi le fait de culpabiliser peut-il être utile ? Pour revenir à cette notion de bonté originelle prônée par les bouddhistes, chaque émotion, chaque sentiment si inconfortable soit-il est là pour éclairer notre chemin pour accéder à la meilleure version de soi-même.

Se responsabiliser par rapport aux actes que l’on pose, mesurer l’impact de ce qu’on dit ou ce que l’on fait, développer notre conscience de ce qui est bien, mal, juste (en laissant parler son intuition, son sixième sens), transformer les « Je n’aurais pas dû… » en « que puis-je faire pour réparer mon tort ? » , s’empêcher de répéter les mêmes erreurs, permettre de déclencher le désir de changer…. Voici quelques-uns des avantages de la culpabilité.

Vous commencez à percevoir comment jouer les alchimistes ? Passons alors à l’étape suivante.

Les chemins de la libération

Quand on a identifié les émotions douloureuses liées à notre culpabilité, penchons-nous sur le besoin sous-jacent à cette émotion. Exemple : quel serait le besoin caché derrière la honte ressentie envers cet ami (à qui j’ai caché une vérité il y a des années…) ? Un besoin de transparence (lui dire ou lui écrire la vérité), un besoin de lui demander pardon, de faire le premier pas vers la réconciliation (s’il a eu vent de ce mensonge et m’en tient rigueur, ….) ?

Pas toujours facile de comprendre nos besoins profonds. Pour s’aider, on peut imaginer l’acte de « réparation » qu’on pourrait poser envers cette personne (qui peut être tout aussi bien soi-même) et la sensation de soulagement qui s’ensuivrait (à cette simple évocation mentale, on sent notre corps se relaxer, ou quelque chose s’alléger en nous). Faites l’exercice, juste pour voir.

Nous avons tous une bonne raison de nous sentir coupables, que ce soit dans notre sphère sociale, professionnelle, familiale, amicale…. Les quelques pistes de réflexion abordées ci-dessus vous aideront, je l’espère, à sortir peu à peu de votre culpabilité. Mais ne laissez surtout pas ce sentiment prendre le contrôle jusqu’à risquer de vous empoisonner complètement l’existence.

Petits bouts de femmes, petits bouts d’âmes – Episode 2

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Marie-Françoise Ghenne, de chimiste à alchimiste ….

Il était une fois une petite fille pleine de fantaisie qui aimait se déguiser, construire des cabanes avec des couvertures, s’inventer des histoires, incarner des personnages et leur faire vivre de folles aventures. Une nappe en dentelle une fois attachée à son vieil hula hoop devenait un bouclier de lumière pour princesse en détresse. Un ours en peluche affublé de lunettes, d’une chemise et d’une cravate chipées dans la penderie de papa, faisait la classe à un public de poupées bien sages. Un placard vide se transformait en caverne d’Ali Baba.

Son imagination était sans bornes … sa réalité transcendait le réel.

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Le temps passa. La petite fille grandit et pour rassurer ses parents – c’est cela que font les sages enfants – elle devint la meilleure amie de Mendeleïev, jongla avec protons, neutrons, gaz, amalgames et autres étrangetés chimiques, mit toutes ses compétences, son énergie et ses connaissances au service d’une multinationale.

En parallèle à son travail qu’elle faisait avec toute la conscience et la sériosité qui la caractérisent, Marie-Françoise, femme à la curiosité insatiable, resta connectée aux dadas de son enfance. Elle développa une passion peu commune pour tout ce qui touche à la maison, au foyer … aux intérieurs. Luminaires, meubles, tissus, objets, utilisation des couleurs, des espaces, techniques de rénovation, antiquités, travail du bois, patines, décorations de Noël, maisons
en pain d’épices : tout était sujet à lecture, ateliers, conférence, exposition, chineries vintage, stages. Le mouvement créatif avait été initié. Dans le secret de son cœur, elle comprit que son vrai travail était donc … intérieur !

Aux alentours de 40 ans, ce que les sociologues anglo-saxons nomment « the midlife crisis », Marie-Françoise essuya un revers de fortune. Son employeur délocalisa et prit congé du personnel belge… Adieu fioles, éprouvettes, expériences, recherches … Un avenir inconnu peuplé ici de questionnements, là de folles espérances, s’étendait devant elle…

Et Marie-Françoise … devient Pénélope …

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Une fois les premières ondes de choc passées, Marie-Françoise choisit l’audace et décide de cheminer vers ses rêves. Elle rejoint un groupe d’entrepreneurs en devenir. De business plans en brainstormings, de segmentation de clientèle en développement d’outils marketing, Marie-Françoise découvre sa nouvelle voie et devient révélatrice d’intérieurs !

Penchée sur ses travaux de toile derrière ses rideaux, dans son juste milieu, en attendant le retour d’un Ulysse de banlieue, Pénélope rêve, les soirs de vague à l’âme et de mélancolie, et au ciel d’un autre lit, se met à compter de nouvelles étoiles ….

La petite lueur d’espoir d’un renouveau professionnel qui éclairait sa vie devient une aura de lumière.

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« En attendant Pénélope » est né …

Tri des garde-robes, des papiers, agencement des espaces, lifting d’anciens objets, création d’accessoires en textiles … cette révélatrice d’intérieurs vous accompagne pour alléger votre environnement, créer de l’espace, insuffler une vie nouvelle à vos objets et faire circuler des énergies positives dans votre foyer.

Animatrice des ateliers Les lueurs de Pénélope, Marie-Françoise propose exercices amusants, échange d’idées et astuces en tout genre autour du bien-être chez soi.

La philosophie derrière le métier

Marie-Françoise, à propos de la signification de la maison : « La maison est un révélateur de notre état d’être intérieur. C’est un espace sécurisé censé nous ressourcer, nous redonner de l’énergie (après une journée de travail, d’école, de retour d’un voyage …). Le foyer c’est le feu, notre intérieur révèle ce qui nous anime, ou non. Accorder sa maison à qui on est permet d’évoluer de façon concrète vers notre essence en se débarrassant de schémas parentaux ou de modèles reçus par la société.  S’occuper de sa maison c’est s’autoriser à s’intérioriser, aller chercher à l’intérieur l’apaisement, la fluidité plutôt que de chercher des « distractions » à l’extérieur (loisirs, vacances…). C’est une forme d’affirmation de soi. »

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Le tri, un acte existentiel qui permet de mieux se connaître

Pour Marie-Françoise, le tri relève de l’acte existentiel. Elle développe son idée : « Trier, c’est apprendre à se défaire de l’inutile, à faire des choix et à comprendre ses besoins réels en terme de confort. Cela permet de se débarrasser de certains objets chargés de poids affectifs (faire le deuil définitif d’un ex, d’un parent …) et de ne garder que les objets auxquels on accorde une vraie valeur (affective ou matérielle…), ce que cela représente réellement pour nous. »

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Le rangement, pour transformer notre vision de la vie

En opérant du rangement dans sa propre maison et en aidant ses clientes à réorganiser leur maison, Marie-Françoise prend conscience que le désordre donne une illusion de sécurité, d’être protégée, d’être riche parce qu’on a beaucoup de choses (même si on ne s’en sert plus). L’accumulation d’objets donne l’impression qu’on a arrêté le temps (ex : en gardant des vielles fringues de nos 20 ans).

« Ranger permet de ne plus s’abriter derrière notre fatras, de reprendre sa vie en main. Cela permet de régler toutes ces petites choses non finies en cours : un robinet qui fuit, des boutons à recoudre à un manteau, des factures impayées, … toutes ces choses qui nous vident de notre énergie cela permet d’oser prendre la décision de mettre de l’ordre dans d’autres domaines de notre vie (un conflit non réglé, une frustration au travail …).Un espace rangé peut provoquer une certaine peur de l’inconnu (on n’a plus l’impression d’être chez soi …) « 

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Réaménagement … réorganisation plus profonde de notre existence

Pour Marie-Françoise réaménager les pièces de sa maison permet de « ré-habiter » l’espace de manière plus consciente (ex : transformer la chambre d’un enfant en un bureau). C’est s’accorder une nouvelle place dans sa maison (ex : une pièce dédiée à la créativité / à la méditation) et par conséquent, dans sa vie.

C’est accepter que les circonstances de vie changent (les enfants partent, nous ne travaillons plus qu’à mi-temps…), c’est prendre ou donner une place dans une famille recomposée. C’est poser ses propres limites, s’octroyer un espace vital.

C’est tenir compte de ce qui nous fait du bien : la lumière directe du soleil, la petite plante aux fleurs colorées qui a trouvé sa place, le panier du chien…

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Recycler les objets, prendre soin de ce qui nous entoure pour
prendre soin du monde

C’est sans doute ici que le côté « alchimiste’ prend tout son sens. Soucieuse de l’environnement, consciente de la surconsommation et du gaspillage généralisé, Marie-Françoise met un point d’honneur à guider ses clientes vers la conscientisation de tous ces habitudes nuisibles pour la planète.

Recycler un objet ou le « customiser » comme on dit dans le jargon de la décoration, c’est se relier à sa créativité, exercer ses hobbies dans sa propre demeure. Plonger dans la matière, le concret, voir une idée s’incarner dans quelque chose d’utile ou de joli.  Cela permet aussi d’insuffler une nouvelle énergie dans un souvenir familial (ex : masking tape sur les assiettes en porcelaine de sa grand-mère…)

« Grâce au recyclage, on donne une  nouvelle utilité aux choses plutôt que de les jeter et de racheter un objet neuf. Cela peut permettre de se découvrir des « talents inconnus » qui peuvent aboutir à des idées de reconversion professionnelle, à oser une percée dans le monde artistique. »

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Personnaliser son environnement, c’est s’affirmer soi-même

Quand vous rencontrerez Marie-Françoise, vous vous rendrez compte qu’elle utilise plus le terme « personnaliser son environnement » que de décorer. Décorer a pour elle une connotation lisse, standardisée par des grandes enseignes dont on taira le nom.

Pour elle, personnaliser son environnement c’est décorer en fonction de ce qu’on est aujourd’hui, plus de ce que maman a acheté ou ce que l’ex-mari aimait bien. C’est plus de l’ordre de créer une ambiance grâce à des couleurs, des matières.

« Personnaliser son lieu de vie c’est  s’autoriser à se faire plaisir, à embellir la maison dans le but d’ embellir son cœur (fleurs, parfums d’intérieur, aromates dans la cuisine…). Il y a également une finalité pratique à cet acte. Pour se libérer du temps pour autre chose que le ménage, on choisit un sol facile à nettoyer, on se débarrasse des tapis … Le but est de repenser sa demeure en fonction de son mode de vie. (si on vit seul, en couple, avec ou sans enfants, avec des animaux …). »

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Savoir-faire … et savoir-être

Si on résume cet article, Marie-Françoise … enfin … Pénélope … (je ne sais plus comment l’appeler maintenant …) en fait c’est une « home organizer » comme la qualifieraient nos amis d’Outre-Atlantique ?!

Oui, sauf qu’en plus du savoir-faire de ce métier, Marie-Françoise a ce petit supplément d’âme qu’on appelle le savoir-être. Elle a cette aptitude à pouvoir sentir la personne à qui elle rend service, à entrer dans son univers, à cerner ses goûts, son style. A la guider là où la personne se sent prête à aller.  Ici, pas question d’imposer ses goûts, elle laisse la personne composer avec ce qui est, donne un conseil, suggère une matière, une couleur, prend le temps de l’écoute.

Que ce soit pour un accompagnement personnalisé ou lors d’un atelier en groupe, venez découvrir le travail singulier de cette femme chaleureuse, mélange d’artiste et d’artisane, qui vous transmettra la passion de votre intérieur !

Pour des informations, visitez la page Facebook ou contactez Marie-Françoise au 0497 30 01 08