LES ECORITUELS®, LA NATURE COMME GUIDE VERS PLUS DE SERENITE

Il est un temps dans la vie pour se retourner, regarder le chemin parcouru et honorer ce qui a été, ce qu’on a vécu, ce qu’on a réalisé.

Il est un temps dans la vie pour quitter une situation, abandonner un état d’être, laisser mourir une relation, pour nous permettre de naître à quelque chose de nouveau.

Il est un temps dans la vie pour planter les graines d’un nouveau projet, changer de cap, oser l’inconnu.

Il est un temps dans la vie pour s’intérioriser, composter notre savoir et le transmettre.

Tous ces temps de vie se déroulent bien souvent de manière inconsciente.

Vivre un rituel, c’est marquer ces passages, célébrer ces pans de vie entiers. 

Un écorituel®, c’est quoi ?

L’écorituel® est un accompagnement individuel ou de groupe (restreint, familial, cercles, communautés) qui invite les personnes à marquer des moments de vie importants (professionnels ou personnels) pour pouvoir continuer à évoluer. Il peut s’agir de  rites de passage (changement de carrière, départ à la retraite, ménopause, divorce, union, deuil…),  rites de pardon, rites de célébration ou encore d’harmonisation.

C’est une pratique non thérapeutique,  non religieuse, simple et puissante à la fois. Elle est basée sur les enseignements de la roue de médecine amérindienne et la loi évolutive qui sont transmis par Marianne Grasselli Meier lors de la formation (Belgique, Suisse, France).

Ces rituels universels font appel à la créativité tant du praticien que de la personne accompagnée afin qu’elle formule ses besoins et devienne le sujet de sa propre célébration.

Ils se nomment écorituels® car ils se vivent dans la nature et/ou avec des éléments de la nature (qu’on amène dans un lieu privé). Ils permettent à chacun d’instaurer dans son quotidien une nouvelle vision du monde écologique, sacralisée, réenchantée (écopsychologie).

Ecorituel® individuel

Quelle que soit l’intention de la personne – transformation, pardon, célébration, harmonisation – l’écorituel® se déroule en 3 étapes :

  • un entretien de préparation pour clarifier l’intention et permettre au praticien de mieux connaître la personne, son environnement, son chemin de vie, là où elle se situe. Durant cet entretien, le praticien questionne la personne sur sa relation à la nature, aux différents éléments, aux différents règnes. Tous ces éléments d’informations vont aider le praticien à créer l’écoritue®l (choix du lieu, déroulé de la mise en scène, …). A l’issue de cette première rencontre, un rendez-vous est pris pour la célébration du rituel
  • déroulement de l’écorituel® sur le lieu choisi par la personne et/ou recommandé par le praticien. L’écorituel® peut se dérouler en présence du praticien ou il se peut que la personne le réalise seule (rituel mandaté)
  • une rencontre après le rituel pour échanger sur le vécu de la personne, ses prises de conscience. Cette rencontre permet au praticien de recommander d’autres pratiques individuelles pour ancrer ce qui s’est passé.

Cet accompagnement peut également se pratiquer pour un couple ou un duo (mère-fille, père-fils) avec pour condition que les deux personnes soient d’accord de s’engager dans cette pratique et que leur intention soit commune.

Ecorituel® en groupe

Il est possible de vivre cette pratique en groupe, sous 2 formes différentes :

  • un écorituel® de groupe à la demande d’une communauté comme la famille, un cercle d’amis, des collègues. Exemples : passage de la jeune fille à l’épouse (ce que l’on nomme communément l’enterrement de vie de jeune fille), cérémonie pour le départ à la retraite d’une collègue, célébration d’un nouveau lieu de vie avec la famille/les amis, célébration d’une guérison, rituel de deuil. La cérémonie rituélique est coconstruite avec les membres du groupe.
  • un écorituel® avec une thématique proposée par le praticien lui-même : célébration d’une saison et d’un état d’être lié à celle-ci (la pétillance du printemps, l’abondance de l’été, les rites de compostage de l’automne, les enseignements de l’hiver), d’un événement collectif marquant, Travail rituélique sur les ancêtres, lignées féminines ou masculines

L’éco-poésie

Amoureuse de la nature et de l’écriture créative, J’ai créé des pratiques saisonnières d’éco-poésie. Chaque session se vit en groupe et dure environ 3 heures.

Lors de cette session d’éco-poésie, j’invite les participants à sortir observer la nature d’un œil nouveau, la percevoir de manière sensorielle et l’appréhender dans un rapport de réciprocité.

L’exercice est simple, il consiste à se laisser inspirer par ses charmes et puis d’écrire un texte qui la mettra en valeur. La nature devient miroir. En honorant sa beauté, sa diversité, son abondance, sa cyclicité, c’est toute la richesse de notre vie intérieure que nous célébrerons.

Au rythme de chaque saison, car comme Mère Nature, nous sommes changeants. Reconnaître cette variété d’états d’être, leur porter un regard rempli de bienveillance, c’est reconnecter avec ce que nous avons de plus vivant, c’est accepter le cadeau de notre humanité.

Les consignes d’écriture et le partage des écrits varient en fonction de la saison et des thématiques plus particulières de celle-ci.

Ces sessions peuvent être vécues en famille, entre amis, pour une occasion particulière. Cela peut être un joli cadeau de se rassembler pour créer de la grâce et de la beauté.

Découvrir la prochaine session ici.

Une communauté de praticien.nes

Les praticien.ne.s en écorituels® forment une communauté qui a vu le jour en 2018, année du début de la formation proposée par Marianne en Belgique, en Suisse et en France. Des soirées d’intervision et des écorituels® saisonniers sont organisés sur base régulière par les praticien.ne.s pour pouvoir évoluer dans leurs compétences.

Une charte déontologique a été corédigée par l’ensemble de la communauté afin de perpétuer les bonnes pratiques et ‘éviter les dérives potentiellement liées à ce genre d’accompagnement. Chacun des membres de la communauté s’engage à respecter cette charte.

Le site praticienecorituels.com est régulièrement mis à jour. Vous pourrez y retrouver toute une série d’informations ainsi qu’un annuaire pour pouvoir localiser les praticien.ne.s certifié.e.s

1001 raisons d’entreprendre au féminin

2020 … le vent vivifiant du féminin souffle sur le monde des affaires ! Les femmes se rassemblent, inventent, réfléchissent, se soutiennent. Elles prennent une nouvelle place dans le monde et créent du sens. Elles sont en marche, solidaires, à la conquête du 21ème siècle.

Tupperware, Modère, Herbalife, H2O, Forever, Nu Skin … toutes ces entreprises de marketing relationnel sont en pleine expansion. Et c’est – en effet – un métier taillé sur mesure pour les femmes. Il leur offre l’opportunité de travailler à leur propre compte et de s’épanouir professionnellement tout en tissant, de rencontre en rencontre, des liens humains durables.

Les avantages de ce métier sont nombreux, en vrac et dans le désordre :

  • c’est un métier flexible que l’on peut intégrer dans différents cadres de vie
  • il est accessible aux femmes de tous les âges, de tous horizons culturels et sociaux, la mixité des réseaux / communautés est d’ailleurs très porteur (mettre dans une même équipe des femmes plus jeunes, plus âgées, de différentes communautés …)
  • il offre un apport financier complémentaire non négligeable
  • il donne des opportunités de se développer personnellement et professionnellement
  • il permet de renforcer les compétences sociales, naturelles à la femme telles que l’intelligence émotionnelle, l’empathie, la joie, la sororité
  • c’est une très bonne forme de terrain d’expérimentation si on veut créer une structure indépendante
  • il apporte de la reconnaissance de la personne que l’on est (renforcement identitaire positif), de mes valeurs intrinsèques (alignement avec ma mission de vie) par mes pairs
  • il offre un sentiment d’appartenance à une communauté

Travailler dans le marketing relationnel, c’est rassurant, joyeux, dynamique, positif, convivial !

 MAIS ENTREPRENDRE, CE N’EST PAS TOUJOURS UN LONG FLEUVE TRANQUILLE

C’est une expérience ponctuée de moments de doute, de périodes de découragement, parfois d’un sentiment de solitude … mais aussi des regains d’énergie, de sursauts d’exaltation !

Déployer notre pouvoir de femmes entrepreneures et créer des liens solides avec d’autres femmes pour pouvoir s’encourager mutuellement et mener à bien tous ces projets qui trottent dans nos têtes créatives, voilà ce que nous vous proposons d’explorer ensemble lors de ce fameux parcours de coaching 1001 raisons d’entreprendre au féminin.

LA RENCONTRE DE DEUX UNIVERS FÉMININS

Nous nous sommes rencontrées, Marie-Françoise Ghenne et moi-même, dans un parcours entrepreneurial, et nous sommes naturellement entraidées en soutenant nos projets respectifs, en échangeant des trucs et astuces, en ouvrant nos réseaux professionnels l’une à l’autre … Le tout dans la bonne humeur ! Et puis très vite, nous nous sommes rendues compte que notre mission était assez semblable : aider les femmes à prendre confiance en elles et à devenir autonomes, libres d’être ce qu’elles étaient réellement et de réaliser leurs plus beaux projets. 

La complémentarité de nos outils et de nos compétences nous a tout d’abord amenées à créer et à co-animer des ateliers de renforcement positif pour les femmes dans leur vie personnelle comme par exemple Les 5 sens, nos alliés pour une vie plus intense ou encore De la bonne gestion des énergies.

Et puis en gagnant en maturité dans notre posture entrepreneuriale, nous avons eu envie de partager nos expériences et avons développé ces 5 ateliers de coaching truffés d’outils créatifs et de jeux dont les thématiques sont les suivantes :

1001 valeurs
Définir un cadre de travail dans le respect d’une éthique commune au métier en cohérence avec nos propres valeurs 

1001 visions
Intégrer nos objectifs individuels dans une mission collective

 1001 talents
Révéler tes compétences personnelles d’entrepreneure
Reconnaître celles des autres femmes et optimiser vosressources

1001 idées
Développer et partager tes idées
Puiser dans cette grande boîte à créativité

1001 méthodes
Cultiver l’intelligence collective pour évoluer
Participer à faire grandir l’aura de ce métier relationnel

Ces ateliers peuvent être suivis séparément mais pour des résultats plus visibles, nous recommandons de suivre le cycle complet. Nous en planifions 2 par an. Pour connaître les dates, un petit clic sur l’agenda.

A bientôt !

5 clefs de développement à l’usage des femmes actives dans la vente directe et le marketing relationnel

Nu Skin Tupperware, Modère, Herbalife, H2O, Forever… Les entreprises MLM (multi-level marketing, en anglais dans le texte) ont foisonné ces dernières années. Laquelle d’entre nous n’a pas été sollicitée pour acheter des produits, voire même devenir distributrice ?

La vente directe et le marketing relationnel soulèvent des questionnements, des polémiques et des fausses croyances et si un grand nombre de personnes n’en ont fait qu’une activité complémentaire, beaucoup d’autres en vivent, et même très bien, depuis des années.

Pour naviguer de manière fluide dans ce gigantesque dédale professionnel, il est important d’en comprendre les enjeux, d’être conscient de ses propres attentes financières ou autres ainsi que de savoir à quoi on souhaite s’engager et ce que cela va implique au quotidien de notre vie.

Comment défendre l’image de marque de mon produit ? Comment réagir par rapport à des critiques / comparaisons avec une autre marque sur le marché ?  Comment définir mon engagement individuel et communiquer ce que j’attends de mon équipe ? Comment intégrer les nouveaux venus dans mon écosystème ? Comment gérer le temps et l’énergie nécessaires à la réalisation de cette activité ? Comment composer avec les besoins de mon conjoint, ma famille ?  Comment créer des relations saines avec les autres travailleurs du secteur ?  Quelles sont mes opportunités de grandir personnellement et professionnellement ? Suis-je prêt.e à transmettre mes pratiques professionnelles, à partager les « trucs » qui fonctionnent ? Suis-je enclin.e à m’adapter aux changements ?  Quelle est ma capacité à réagir, de rebondir ?

Le marketing relationnel, c’est avant tout une école de vie où l’on sort de sa zone de confort, on réalise des choses qu’on ne se croyait pas capable de faire, on essuie des échecs, on se relève, on célèbre des victoires, on rencontre beaucoup de personnes qui nous enrichissent par leurs expériences et leurs personnalités. Au final, c’est un trajet de développement personnel.

Chacune y va de sa méthode, de ses conseils pour atteindre ses objectifs mais aussi, et surtout, rester motivée et s’éclater au boulot !

Et si on mettait nos expériences en commun ?

Marie-Françoise Ghenne et moi-même, en tant que femmes entrepreneures, sommes particulièrement sensibles à l’entrepreneuriat au féminin. Nous nous sommes donc penchées sur la question et nous avons développé une série d’ateliers pratiques truffés d’outils créatifs et de jeux. L’alternance d’exercices de développement personnel et de modèles de construction et de cohésion d’équipe que nous proposons vous permettra des prises de conscience autour des défis d’un métier où la posture entrepreneuriale doit se conjuguer avec la nécessité de fonctionner en réseaux.

Voici quelques thématiques de travail qui seront abordées durant ces 5 ateliers :

    • Développer sa connaissance de soi pour mieux trouver sa posture d’entrepreneur
    • Créer une cohésion d’équipe tout en gardant un esprit d’autonomie
    • Collaborer efficacement sans avoir de locaux communs
    • Réussir  à travailler ensemble sans avoir les mêmes attentes
    • Construire un cadre de travail en s’appuyant sur les compétences de chacun 
    • Développer un esprit novateur dans un secteur en évolution constante

Nous serons heureuses de faire un bout de chemin en votre compagnie pour que vous puissiez vous épanouir dans ce métier passionnant en constante évolution !

L’ASSERTIVITÉ, SUBTIL VOYAGE  ENTRE L’EGO ET L’ALTER

Ceux qui me lisent régulièrement savent combien je suis friande de citations. Elles permettent de ritualiser l’écrit et d’éclairer notre lecture d’un rai de sagesse particulière. Laissons donc Lao Tseu, sage chinois contemporain de Confucius, considéré comme le père fondateur du taoïsme, nous conter sa vision de l’assertivité ….

“L’oie des neiges n’a pas besoin de se baigner pour être blanche”

Encore faut-il savoir si vous êtes une oie des neiges ou un autre animal, me direz-vous…

En effet, une des premières étapes sur la route de l’assertivité est sans conteste l’affirmation de soi. S’affirmer ne signifie pas s’imposer, cela implique un respect de soi et d’autrui. Pour passer cette première étape avec brio, un arrêt dans la jolie gare de l’humilité est de mise. Dans la salle des pas perdus, vous rencontrerez d’autres voyageurs avec qui partager des points de vue différents. Exprimer clairement son avis sera aussi important que d’écouter celui de l’autre. L’acceptation de l’altérité évitera tout conflit et vous permettra de continuer votre route, riche de l’expérience de l’autre.

Le manque d’assertivité résulte souvent du fait qu’on se sous-estime (consciemment ou inconsciemment), on déprécie ce dont on est capable, on ne se trouve pas “à la hauteur”, on pense manquer d’intelligence ou de capacités pour exécuter telle tâche ou réaliser tel projet… Cela vous semble familier ? Alors, une immersion dans le royaume de votre noblesse intérieure semble une escale intéressante dans votre périple.

Prendre conscience de vos valeurs de vie, vous relier à vos propres forces, estimer vos capacités réelles : tel est le programme proposé lors de cette escale.

Attention, les sujets de cette cour ne sont cependant pas tous complaisants ! Très vite, vous rencontrerez Le Juge Intérieur, qui règne en véritable despote … sur vos propres terres !

Surtout n’entamez pas la conversation avec lui, c’est un as des joutes verbales, ses réparties ressemblent à des sentences, sa conversation ponctuée de paroles tranchantes, tombera comme un couperet. Il tiendra le crachoir jusqu’au bout et vous en ressortirez complètement affaibli. La chance est grande également que vous tombiez sur La Marquise de la Peur. Vous ne la remarquerez pas tout de suite. Vous l’apercevrez au détour d’une ruelle, elle vous sourira ou vous fera un petit signe de la main, histoire de vous amadouer. Vous la suivrez, curieux de découvrir ce qu’elle veut vous proposer. Elle vous emmènera dans les quartiers les plus sombres et les plus inquiétants du royaume … Elle se métamorphosera plusieurs fois, grandira, deviendra obscure…. Un conseil : débarrassez-vous au plus vite de cette importune en inventant n’importe quel prétexte ! Par exemple, que vous avez une audience auprès de la Princesse de la Vulnérabilité. Cette princesse dont tout le monde a un peu honte, est sous des aspects chagrins et faibles, une femme d’une surprenante clairvoyance. Suivez-la sans vous poser de question, elle vous enseignera le b.a-ba de l’alchimie. Grâce à son savoir, vous pourrez transformer vos faiblesses en forces.  Si vous prenez en compte ces quelques recommandations, vous devriez pouvoir continuer cette petite virée au pays de l’assertivité en toute sérénité.

Un peu plus tard, vous arriverez à la rivière du discernement. Ici, impossible de traverser sans risquer de vous noyer. Et pas de pont à l’horizon … Une embarcation accrochée à un arbre vous invitera à poursuivre l’aventure. Le début de votre excursion fluviale sera fluide. Profitez de ce temps de calme pour réfléchir aux personnes et aux situations qui vous font vaciller sur vos fondements et vous font douter du bien-fondé de votre opinion.

Soudain, un groupe de crocodiles inquiétants glissera dans l’eau et vous empêchera d’avancer plus loin. Votre barque fragile sera encerclée. Qui sont ces prédateurs pour vous ? Quelle autorité représentent-ils ? Une autorité juridique ? Médicale ? Pédagogique ? Quelqu’un au statut social plus “élevé” ?

Quelle attitude adopter vis à vis d’eux ? Vous lever et faire de grands gestes en hurlant pour essayer de les faire fuir ? Pagayer de plus en plus vite en espérant vous frayer un chemin entre leurs crocs menaçants et leurs queues puissantes ? Les ignorer et les laisser ralentir votre embarcation en espérant qu’ils se lassent ? Repérer une liane et leur fausser compagnie en grimpant dans un arbre ? Leur jeter quelque chose à manger pour faire diversion et pouvoir prendre la poudre d’escampette ?

Retenez une chose : ces prédateurs sont intuitifs. S’ils savent anticiper vos réactions, ils prendront le dessus. Il est important que vous vous mettiez dans une observation active de leurs comportements pour comprendre à qui vous avez affaire. Cela vous permettra d’adapter votre propre comportement en fonction, et sortir de cette épreuve la tête haute.

Prendre de la hauteur, esquiver l’obstacle, faire diversion, faire semblant de rien, donner le change : quel que soit le comportement adopté, réfléchissez à celui qui aura l’impact le plus positif dans la gestion de la situation et puisez en vous les ressources nécessaires pour le mettre en place. Répéter des comportements inadéquats sans pouvoir mesurer les conséquences de ceux-ci vous stoppera net dans cette belle aventure de l’assertivité.

Quand vous aurez dépassé l’épreuve des “crocodiles”, vous pourrez débarquer un peu plus loin dans la  forêt du non.

Ces bois touffus sont parsemés de nombreux chemins. Dès que vous vous y aventurerez, vous serez entouré par une foule de créatures aux personnalités bigarrées qui vous proposeront des tas d’activités différentes, solliciteront votre aide et votre attention pour un oui ou pour un non.

Certaines d’entre elles sont bienveillantes, d’autres plutôt mal intentionnées. Ici, il est important de rester centré, de ne pas vous laisser distraire ou importuner par des requêtes parfois insistantes auxquelles vous aurez tendance à céder pour avoir la paix … Asseyez-vous à l’ombre d’un arbre et reliez-vous à votre intuition. Cette petite voix intérieure impossible à entendre lorsqu’on est submergé par le vacarme extérieur de l’énervement et du trouble, vous guidera dans le chemin à emprunter et les gens en qui vous pouvez avoir confiance.

Si certains individus ne vous laissent pas en paix, osez exprimer votre désaccord. Soyez ferme dans votre voix, bien planté sur vos pieds, le regard franc. Exprimer un désaccord ne signifie pas crier ou adopter un ton agressif ou péremptoire. Cette attitude sera contre-productive et risque de braquer la personne ou de la mettre dans une position de rejet à votre égard.

Comprendre et expliquer clairement vos besoins profonds sera plus efficace que d’accuser votre interlocuteur d’une attitude qui vous dérange. Réserver sa réponse en demandant un temps de réflexion supplémentaire peut vous aider à affiner votre stratégie d’une manière plus subtile. Temporiser, mettre vos énergies en veilleuse, peut s’avérer plus efficace que n’importe quelle action entreprise dans la précipitation.

Vous l’aurez compris, il s’agira ici d’user de flexibilité et d’agilité pour pouvoir quitter les chemins obscures de la confusion, rejoindre les clairières de l’intégrité, de la présence à soi et de l’alignement pour déboucher … au pays de l’assertivité.

Ce thème est abordé dans des ateliers que j’anime entre autres, pour les femmes prévoyantes socialistes.

Si vous avez envie d’explorer ce thème avec des amies ou des collègues, je peux vous proposer cet atelier pour un minimum de 6 participantes à la date de votre choix, dans un lieu qui vous séduit. 

Et si vous voulez plus de renseignements sur la teneur de ces ateliers, appelez-moi au 0477 269 136

Bruxelles, ma muse aux 2 L

Déjà 30 ans que je suis amoureuse, je n’arrive pas à y croire …

C’était l’été 1986 … je m’en souviens comme si c’était hier. A l’arrière de la Renault 5 de mon père, j’apercevais les panneaux égrenant les kilomètres qui me séparaient de toi. Je flottais, perdue dans un vide composé d’une urgence, celle de quitter une fiancée ronronnante en bord de Meuse pour partir à la conquête d’une maîtresse à l’aura mystérieuse. L’autoroute, le ring, une chaussée interminable, un canal, des trams, des bus, … une tour … celle du campus de l’école où j’allais passer quelques années de ma jeune vie. Un lieu à deux pas de La Roue, celle de mon destin, un quartier aux confins de ton cœur vibrant qui exhalait le parfum de ton essence.

Chaque matin, chaque soir, je faisais le grand écart comme une danseuse folle entre le quartier cossu où je vivais, hébergée dans l’appartement coquet d’un cousin, et l’ambiance semi-campagnarde du bord du canal où se trouvait mon école.

Entre les deux, plus d’une heure de trajet. Le temps de m’imprégner des multiples mondes qui s’offraient à mes yeux.

Le bus dévalait les rues de tes faubourgs verdoyants et déversait son lot de cols blancs aux abords d’une gare encombrée, souillée par le va-et-vient quotidien des navetteurs qui se dispersaient dans un méli-mélo de trams, de bus et de trains. Les parfums des cadres et hauts fonctionnaires s’évaporaient tandis qu’ils couraient rejoindre leur bureau rassurant au 20ème étage d’une tour imposante d’importance, de laideur et de puissance.

C’est l’odeur entêtante du chocolat de l’usine Côte d’Or qui m’indiquait que j’étais au mitan de mon trajet. J’avais sauté dans le 103, et saluais au passage Tintin et son fidèle Milou. Le tram se remplissait d’un mélange bigarré de banlieusards, de Bruxellois et d’immigrés. Ça causait, en flamand, en arabe, en portugais, en turc ou en français. On cédait sa place aux femmes et aux enfants, on casait les sacs du marché remplis de victuailles sous les sièges. Des effluves de pain frais, de menthe, de persil plat, de coriandre parfumaient l’espace exigu du véhicule envahi par cette marée humaine.

Malgré la promiscuité, j’arrivais à me laisser bercer par le roulis du tram et la joie communicative qui jaillissait de ces improbables conversations, de ces échanges entre humains venus de nulle part, qui se serraient un peu plus sur une banquette pour faire place à l’autre… J’étais loin de la bourgeoisie figée de ma douce province, de son indifférence glacée à chacune de mes tentatives d’établir le moindre petit contact un chouïa plus chaleureux…

Empreinte de cette joyeuse humanité, tu déposais le monde à mes pieds dans quelques milliers de kilomètres carrés à peine. Que pouvaient rêver de mieux mon cœur et mon esprit affamés de différence et de nouveauté ?

Tu m’avais happée dans ta douce exaltation, je m’abandonnais aux nuits estudiantines, aux TD, à l’exubérance des comitards sauvages de Cureghem qui, la même nuit, me baptisèrent dans une baignoire remplie de sang et de viscères de vache, m’enduisirent de bleu de méthylène et m’envoyèrent dans une douche glacée me faire revigorer les sens par un des leurs et non des moindres !

Je tourbillonnais dans ta valse à mille temps, arpentant les rues de tes quartiers populaires à la merci de toutes tes fantaisies, entrant ici chez un bouquiniste, là dans une friperie. Je rejoignais mes amies pour un half-en-half au Fallstaff, on babelait avec les madameke sorties tout droit de la Revue aux Galeries, venues déguster une croûte aux framboises et s’encanailler avec des vieux peyes.

Nous étions jeunes, tes pavés nous appartenaient… Nous traînions dans les soirées avec la troupe cosmopolite des danseurs du plan K qui étalaient leurs corps noueux et sculpturaux sur les planchers nobles de maisons bourgeoises où vendeurs d’art et jazzmen se retrouvaient pêle-mêle aux petites heures de la nuit pour refaire le monde en sirotant des liqueurs ambrées, sur les mélopées mélancoliques d’un Chet Baker, d’une Billie Holiday.

Nous rentrions ivres d’intensité, de sommeil, d’alcool et traversions la grand place à l’aube, à cette heure unique et magnifique où les touristes la désertent. Le balayeur avait déjà fini son œuvre et cette splendeur architecturale du haut de ses siècles n’avait d’yeux que pour nous, gamines insouciantes, se gavant de l’ardeur de cette singulière cité.

Tu n’étais pas comme cette ville qu’on nomme lumière, à la beauté lisse et insolente, qui se donne, qui s’exhibe, maîtresse impudique. Toi tu t’abandonnais par à coups, suivant tes humeurs changeantes, femelle redoutable. Tu avais tes jours gris et détrempés, tes bâtiments ministériels suintaient la saleté, tes passants pressés se faisaient copieusement éclaboussés par des taxis enragés par la circulation ou par des bus, ces mastodontes imbus de leur utilité urbaine. Ces jours là, je paressais au lit, les yeux perdus dans la grisaille qui s’écrasait en gouttes pleines et tristes sur la lucarne au-dessus de mon lit.

Mais l’après-midi même, la météo belge dans une facétie m’offrait déjà une éclaircie. J’enfourchais alors ma bicyclette et partais à la conquête olfactive de tes grands espaces verts à grands coups de pédales, sur l’ancienne voie de chemin de fer ou le long du canal, petit serpent tranquille traversant la ville jusqu’aux campagnes flamandes avoisinantes. Je me régalais à la vue des anciennes fabriques … fonderies, brasseries. C’était bon d’errer à la rencontre de ton passé et des fantômes architecturaux de ta glorieuse industrie. Je rentrais à la tombée de la nuit, fourbue et m’arrêtais dans un bistrot quelconque près de Flagey, je me mêlais à la bonhomie des supporters de foot portugais, nous partagions des lomos ou des sardines grillées, et je bondissais à l’unisson, quand un des leurs marquait le goal fatidique.

Je t’ai parcourue, tel un grand livre de contes urbains, avec comme lampe de chevet ton éclatante lumière du nord. Tes ciels bardés de rouges criards et de gris profonds chevauchaient les boulevards de la petite ceinture, de longs rais striaient l’ensemble à grands traits jaune et or, un halo rosé répandait sa douceur poudrée tout en haut des palais, là où seuls les yeux des poètes, papillons de nuit, se déposent.

Les années ont passé et manèges, grande roue et smoutebollen de la foire du midi sont inlassablement revenus, nous reliant d’un été à l’autre à notre âme d’enfant. Les peyes et les meyes de tout poil se donnent toujours rendez-vous au bal national. Dans les cafés des Marolles, sur la place du Jeu de balle, ça boit des pintjes, ça dandine du croupion, ça mange des caricoles.

Aujourd’hui les crinolines ont fait place au slim, les laser ont remplacé les lampions et Bruxelles continue à faire la fête aux sons d’un maestro à l’envers. On laisse au vestiaire les chamailleries communautaires et le retard du RER, les bombes qui claquent dans le métro, les tunnels qui s’écroulent sous la culpabilité de nos dirigeants déresponsabilisés, les rues toujours plus embouteillées.

Je sors et je hume au quotidien ton parfum de scandaleuse. Je me mêle aux jeunes, aux vieux, aux gays, aux trans qui réinventent chaque année de nouvelles manières de vivre ensemble, de créer ensemble, d’insuffler de la beauté et de la légèreté dans la routine d’une grande cité. Tu me rends aérienne, je m’envole vers les citoyens de cette ville métissée, pour louer ton esprit décalé, ta jeunesse éternelle, ta folle élégance, tes pointes de vulgarité, ta charmante impertinence…

Alors, je danse … !

* j’ai écrit ce texte dans le cadre du concours « Bruxelles je t’aime », organisé par la Maison de la Francité en mai 2016. 

FEMMES, LES GRANDES COUPABLES ?

Si elle n’avait rien dit, elle n’aurait pas provoqué la colère de son mari … Qu’est-ce qu’elle avait besoin d’aller se balader en mini-jupe dans ce quartier ? Si sa mère ne l’avait pas couvé comme ça, il aurait réussi ses études … Regarde où il en est maintenant … !

Ce genre de remarques anodines, nous les avons toutes entendues au moins une fois dans notre vie. Une minorité d’entre nous bondit encore d’indignation mais la plupart ne relève même plus les sarcasmes.

Au quotidien de ma pratique, j’accueille des femmes venues déposer des sentiments de culpabilités. Et si je pluralise volontairement le terme c’est parce qu’il y a autant de formes de culpabilités que de « coupables ».

Mais au fond, de quoi les femmes se sentent-elles coupables ? D’en faire trop au boulot ? Ou de ne pas en faire assez ? D’être une mère trop présente ? Une épouse trop attentive ? D’avoir trop aimé ou bien …. cessé d’aimer, sans jamais avoir osé le dire ? Et envers qui se sentent-elles coupables ? Cette culpabilité leur appartient-elle réellement ?

Toutes ces questions qui constituent le cortège des poisons du mental, sont des boulets que l’on peut traîner tout au long d’une vie, sans jamais s’en libérer.

Et à travers la publicité et les réseaux sociaux, notre société hyper connectée continue de cultiver, de manière totalement inconsciente, ce sentiment dévalorisant pour tout un chacun. Et pourtant certains artistes osent aborder cette forme de violence insidieuse. Dans son film NOCES, Stephan Streker, cinéaste de la conscience, illustre brillamment ces différentes formes de culpabilité : celle de la fille qui sait qu’elle va désobéir à ses parents et provoquer le désarroi, celle du père qui se sent coupable de la souffrance provoquée par une loyauté trop grande à des traditions, celle de la sœur qui continue à véhiculer cette idée négative de la femme, celle de la mère qui ment à sa fille au chevet de son lit, celle du frère qui va commettre l’irréparable ….

La culpabilité n’est donc pas l’apanage des femmes. Les hommes en souffrent évidemment aussi. Mais à l’origine, c’est quand même la faute à Eve, elle n’aurait jamais dû mordre dans ce fruit défendu ….

Dans le livre remarquable Trois amis en quête de sagesse, Matthieu Ricard nous partage la vision dichotomique que l’Occident et l’Orient bouddhiste entretiennent par rapport à cette notion et nous invite, grâce à cette réflexion, à changer notre attitude vis à vis de ce sentiment qui nous sclérose.

En Occident, le sentiment de culpabilité est influencé par la notion de « péché originel ». Dans l’Orient bouddhiste, on parle à l’inverse de « bonté originelle ». Il n’y a rien en nous de fondamentalement mauvais et les fautes sont considérées comme ayant au moins une qualité, celle de pouvoir être réparées. Chacun possède en soi un potentiel de perfection qui peut être oublié ou voilé, mais jamais perdu. Nos fautes et nos défauts sont autant d’accidents, de déviations temporaires, qui peuvent tous être corrigés et ne corrompent en rien ce potentiel. Dan ce contexte, le regret n’est pas un sentiment qui nous fige dans le passé. C’est au contraire ce qui nous permet de couper les ponts avec nos erreurs et de prendre un nouveau départ.

Pour arriver à porter un regard neuf sur les choses et transformer nos comportements, il est important de ne pas brûler les étapes.

Mettre un visage sur l’ennemi

Sun Tzu dans L’art de la guerre nous livre un de ses secrets : « Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux. »

Apprivoiser notre culpabilité passe par la capacité à discerner de quel ordre elle est. Simple gêne, embarras, regret ou honte ? Le ressenti émotionnel et psychologique de notre souffrance est proportionnel à la gravité – estimée – de la faute commise. Et cette souffrance prend d’innombrables visages également. On commence à penser que l’on mérite le blâme d’autrui, on doute de notre capacité à faire changer les choses, on se sent tétanisé, on n’ose plus poser des actes, de peur de faire mal.

Et ce mal être de se manifester dans notre corps : contractions au niveau du plexus solaire, boule d’angoisse au creux de l’estomac, comme si on s’empêchait d’éprouver des sentiments joyeux. Maux de tête, vertiges, impossibilité de se concentrer, comme si on nous « prenait la tête », qu’on nous empêchait de penser clairement. Chutes, maux de dos, douleurs dans les articulations, l’intériorisation de ce sentiment pernicieux bloque le corps, empêche de bouger, d’aller de l’avant.

Les conséquences dans notre vie peuvent alors s’avérer désastreuses. On perd peu à peu notre dignité, notre estime de nous-mêmes. On se dévalorise, on répète des fautes déjà commises tout en ayant l’impression de ne jamais pouvoir réparer les choses. Et les couches de douleur continuent à s’accumuler.

Mesurer l’utilité de ce sentiment inconfortable

Je vois d’ici vos moues sceptiques à la lecture du titre de ce paragraphe. En quoi le fait de culpabiliser peut-il être utile ? Pour revenir à cette notion de bonté originelle prônée par les bouddhistes, chaque émotion, chaque sentiment si inconfortable soit-il est là pour éclairer notre chemin pour accéder à la meilleure version de soi-même.

Se responsabiliser par rapport aux actes que l’on pose, mesurer l’impact de ce qu’on dit ou ce que l’on fait, développer notre conscience de ce qui est bien, mal, juste (en laissant parler son intuition, son sixième sens), transformer les « Je n’aurais pas dû… » en « que puis-je faire pour réparer mon tort ? » , s’empêcher de répéter les mêmes erreurs, permettre de déclencher le désir de changer…. Voici quelques-uns des avantages de la culpabilité.

Vous commencez à percevoir comment jouer les alchimistes ? Passons alors à l’étape suivante.

Les chemins de la libération

Quand on a identifié les émotions douloureuses liées à notre culpabilité, penchons-nous sur le besoin sous-jacent à cette émotion. Exemple : quel serait le besoin caché derrière la honte ressentie envers cet ami (à qui j’ai caché une vérité il y a des années…) ? Un besoin de transparence (lui dire ou lui écrire la vérité), un besoin de lui demander pardon, de faire le premier pas vers la réconciliation (s’il a eu vent de ce mensonge et m’en tient rigueur, ….) ?

Pas toujours facile de comprendre nos besoins profonds. Pour s’aider, on peut imaginer l’acte de « réparation » qu’on pourrait poser envers cette personne (qui peut être tout aussi bien soi-même) et la sensation de soulagement qui s’ensuivrait (à cette simple évocation mentale, on sent notre corps se relaxer, ou quelque chose s’alléger en nous). Faites l’exercice, juste pour voir.

Nous avons tous une bonne raison de nous sentir coupables, que ce soit dans notre sphère sociale, professionnelle, familiale, amicale…. Les quelques pistes de réflexion abordées ci-dessus vous aideront, je l’espère, à sortir peu à peu de votre culpabilité. Mais ne laissez surtout pas ce sentiment prendre le contrôle jusqu’à risquer de vous empoisonner complètement l’existence.

PETITS BOUTS DE FEMMES, PETITS BOUTS D’ÂME – EPISODE 3

172a4598JANE DELESPESSE
Incarner le spirituel, sacraliser la matière

Il est des êtres intemporels à qui on ne peut pas donner d’âge. On a l’impression qu’ils ont toujours été là. Ils possèdent en eux un savoir, une vérité, une évidence. Et ils n’ont d’autre raison d’être sur cette terre que de nous transmettre cette sagesse.

Jane Delespesse fait partie de cette tribu de “passeurs” et s’ils s’aident d’outils ou se forment à des pratiques pour accomplir cette noble tâche, c’est davantage leur “savoir-être” qui vous guidera dans l’accompagnement recherché.

Il y a quelques années, Jane a été transplantée, au sens le plus médical du terme. Mais quand on la rencontre, on ne peut s’empêcher de penser à une transplantation au sens le plus botanique du terme. Étriquée dans un pot devenu sans doute trop petit pour contenir ses belles racines, elle a été symboliquement “transplantée” pour croître dans un environnement plus adapté à son besoin de respirer à plein poumons, laisser grandir ses jolies tiges et laisser pousser ses belles feuilles…

Il est des êtres qui sont des survivants au sens “Cyrulnikesque” du terme. C’est ceux qui rebondissent sur les versants escarpés de la vie, se relèvent et marchent, droits comme des i vers leurs destinées. Jane en fait partie.

Pas étonnant que sa petite entreprise s’appelle Renaître, car le chemin de souffrance imposée par la maladie à cette petite fille, au départ fragile, est comme un cadeau qui lui a permis de trouver en elle un courage insoupçonné et a enrichi sa vision de la vie.

Le féminin, comme une évidence

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En acceptant sa maladie, en la vivant au plus profond de ses cellules, au coeur de sa conscience, Jane a accepté de laisser mourir la petite fille fragile pour permettre à la femme apaisée et libre, de naître au creux de son être.

Cette force de vie glanée tout au long de cette épreuve, elle a eu envie de la transmettre. Sa propre histoire est devenue le terreau de développement et de compréhension de sa mission de vie : accompagner l’humain, et la femme plus particulièrement à traverser le plus sereinement possible des passages de vie.

Pour permettre à l’énergie féminine de réceptivité de circuler librement, Jane a recréé, selon un rite dans les anciennes tribus,  Les Tentes Rouges, un espace sacré où elle invite les femmes à se relier à leur centre, à leur utérus, cette partie de leur corps qui se souvient de la sécurité primale (quand l’enfant est dans le ventre de sa mère).  L’objectif est de montrer à la femme qu’elle a une très grande puissance en elle, qu’elle peut se reconnecter à la déesse qui est en elle. Et d’honorer chacune des femmes présentes.

Jane, à propos des rencontres sous la Tente Rouge “C’est à chaque fois de merveilleux moments hors du temps, qui apportent chaleur, bien-être, réconfort, énergie…nous partageons nos histoires, nos larmes, nos rires, nos silences…Ce sont les personnes dans la tente qui créent l’énergie de la tente. C’est un endroit non thérapeutique, plutôt de partage et de transmission. C’est une parenthèse hors du temps qui fait naître des sensations, un ressenti que la femme peut garder en elle, et repartir plus enrichie. Ressenti auquel elle peut se reconnecter dans sa vie quotidienne.

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Sous la tente rouge, les femmes parlent d’elles-mêmes , de leur rapport aux hommes, de sexualité, posent des intentions, des demandes de guérison. Ces rencontres sont ouvertes à toutes les femmes dès l’adolescence, avec un soin particulier accordé à celles qui ont « leurs lunes ». Les autres femmes s’occupent d’elles car elles sont dans l’ »être » et non le « faire « .  On se reconnecte à l’intuition, à la part sacrée de soi-même.  On y chante, on y danse, on y joue des instruments de musique. On y brûle de la sauge, du paolo santo. C’est un lieu sacré, d’écoute et de transmission des différents rituels de passages des femmes, de la puberté à la ménopause, en passant, ou non, par la maternité.

Le défi des femmes aujourd’hui

Le souhait de Jane c’est que les femmes puissent se sentir « à la maison » dans leur vie. A leur place. Avec toutes leurs casquettes. Qu’elles trouvent un équilibre entre le « faire » et  «l’être ».

Et Jane de développer sa pensée  “Je crois qu’être une femme aujourd’hui, c’est avant tout être consciente de son histoire de vie, de sa lignée féminine : poids émotionnels, loyautés, secrets, maladies. Ensuite il est important de faire le tri, de se nettoyer de certaines choses pour pouvoir sortir de la fidélité familiale invisible et se libérer de cette lignée en faisant des choix conscients”.

Le rituel pour redonner du sens

Célébrer les petites et grandes étapes de la vie, c’est graver un passage dans la matière, c’est lui donner une dimension sacrée. On peut créer des rituels autour de la métamorphose de la jeune fille en femme, de femme en épouse et / ou en mère, autour du passage vers la ménopause, autour d’une séparation, d’un deuil… Tous ces rituels aident à grandir, à accéder à un nouvel état de conscience, de connaissance de soi.

Ritualiser la naissance, glorifier la parentalitéfyzzvlmohbarb9qn7gdpvycsnauq9bfmojz6lfeonw1gbdunfguflqvfpmg8tagrucathkffu6fhmkpvkfcepvehwpruljdxpf89i90w0oaozbpq53ozzkfpqq8j4ewbjxz6s8tr

« La plus haute vocation de la femme est de conduire l’homme à son âme afin de l’unir á la source. La plus haute vocation de l’homme est de protéger la femme afin qu’elle soit libre de marcher sur la terre saine et sauve.”

Ce proverbe cherokee est un credo pour Jane qui l’inspire dans un autre pan important de son métier, celui de doula. Emprunté au grec ancien, le terme doula désignait la figure féminine qui, aux côtés de la sage-femme, se tenait près de la mère lors de la naissance de son bébé. Jane offre donc ici un accompagnement informatif, émotionnel, physique et surtout de coeur.

Dans sa mission de rééquilibrer le féminin et le masculin, elle travaille avec les 2 parents dans cette aventure si particulière de la parentalité pour les écouter, répondre aux milles questions et nettoyer les peurs et les croyances collectives autour de la naissance.

Elle propose ainsi un travail d’HypnoNaissance, 5 séances durant lesquelles Jane guide le couple dans l’apprentissage de techniques d’auto-hypnose et de relaxation profonde. Durant ces séances, le couple prend le temps d’analyser tous les sentiments liés à l’approche de la naissance du bébé, de se libérer de toutes ses angoisses. La doula suit les progrès et s’assure que le couple est prêt, détendu et confiant pour le grand évènement. Le féminin aujourd’hui.

Une femme en modèle

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Quand on lui demande quelle est la femme qu’elle admire le plus, elle réfléchit quelques secondes et dans un souffle spontané confie : « C’est Amma. Je l’admire et elle m’inspire. C’est quelque part une représentation de la mère divine. Être serrée dans ses bras est un honneur pour moi. Amma incarne la capacité à « être ». C’est une déesse incarnée, et sa capacité à transmettre l’amour inconditionnel, la paix m’émerveille. Elle est très impliquée dans la défense des femmes partout dans le monde.”  

L’être derrière l’accompagnatrice de vie

Mais au fond toi, qui es-tu, Jane ?

Pour rester dans son monde symbolique, j’ai demandé à Jane de se prêter à un petit portrait chinois.

Si elle pouvait être une partie du corps féminin, Jane serait l’utérus, pour pouvoir protéger, créer, trouver sa force intérieure.

L’élément de la nature qui symbolise le mieux son féminin ? Un arbre fruitier (un pommier par exemple…) au fil des saisons, qui est en hibernation, et puis bourgeonne, et puis donne des fleurs et des fruits.

Pour cette femme au destin particulier, le travail avec les femmes a changé sa perception de sa propre féminité. “Maintenant on me dit que je suis jolie et lumineuse.” s’étonne-t-elle presque. “C’est sans doute parce que je me sens à ma place, que ce que je fais me fait vibrer et me met en joie. »

Pour tout connaître sur sa pratique, rendez-vous sur le site internet de Jane

Abécédaire de la coopération, quelques pistes pour démarrer l’année du bon pied !

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Je vois déjà vos mines défaites, à l’idée de réintégrer votre bureau et de retrouver vos piles de dossiers … après avoir survécu au parcours quotidien du combattant que vous êtes (re)-devenu : lever des enfants, garnissage des boîtes à tartine, vérification des cartables, préparation des sacs de sport, quête effrénée de la basket manquante … ordres scandés militairement pour presser tout ce joli monde …

Et si vous essayiez la coopération ? Pour lutter contre le stress, recréer du lien social avec vos collègues et profiter ensemble des multiples bénéfices de cet état d’esprit …

Cap ou pas cap ? 

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…. comme AUTHENTICITÉ.

Une  équipe, c’est une série d’individus aux multiples facettes, avec des qualités et des défauts, des forces et des fragilités.

Dans le milieu professionnel, nous nous censurons sans cesse, gommons certains aspects de notre être par peur de déplaire. Or, un des tout premiers pas de la coopération est de (nous) offrir la possibilité de nous sentir nous-même, dans notre altérité, d’oser tomber certains masques sociaux qui limitent nos champs d’action et simplement accepter notre condition imparfaite d’humain. Pour ce faire, il faudra parfois être un peu courageux pour affirmer peu à peu, certaines idées ou opinions, changer nos croyances (sur soi et sur les autres), exprimer nos questionnements ou nos doutes, abandonner certaines habitudes, avouer des peurs qui nous empêchent d’accomplir certaines tâches ou de vivre sereinement les relations interpersonnelles.  Ces petits changements de comportement vont engendrer chez chacun un sentiment de sécurité et confiance. Et plus nous serons authentiques, plus ce sentiment grandira …

lettre-b… comme BIENVEILLANCE

On sait que le monde de l’entreprise n’est pas celui des Bisounours. Il s’agit ici d’adopter simplement une série d’attitudes faciles à intégrer : cesser tout comportement jugeant, envers soi et envers les autres. Sortir de la plainte, c’est à dire arrêter de souligner l’existence de sempiternels problèmes mais pointer les avancées positives observées. Rester en silence, plutôt que de faire des commentaires désagréables ou négatifs. Et respecter certaines règles de civilité basique : saluer les gens, remercier, faire un compliment, un sourire…. Pour ce faire, nous pouvons nous référer à un des 4 accords toltèques « Que ta parole soit impeccable » .

lettre-c… comme COMMUNICATION

Le maître mot en entreprise. Qui veut tout dire … et son contraire. Et si au lieu de vouloir toujours plus communiquer, nous apprenions à mieux communiquer ?

Pour co-créer une communication optimale, nous pouvons chacun aiguiser notre vigilance sur quelques points suivants tels que : est-ce que je reçois (ou je donne) toutes les informations nécessaires au bon déroulement du travail ? Suis-je apte à respecter la confidentialité de propos tenus en réunion ou avec certains clients ?  Suis-je capable d’être dans l’écoute active et dans l’empathie ? Suis-je capable d’entrer dans le cadre de référence de l’autre (parler le même langage, m’adapter à sa manière de penser, de percevoir les choses) ?

lettre-d… comme DROIT A L’ERREUR

L’erreur est humaine. C’est le propre de l’humain d’être faillible, la perfection n’est pas de ce monde. Or la plupart des entreprises considèrent encore l’erreur comme un signe d’incompétence, ce qui provoque chez le collaborateur « fautif » un sentiment de culpabilité et des réactions contre-productives (on cherche un coupable, on ignore ou on minimise la portée de cette erreur). Ni le collaborateur, ni l’entreprise ne tirera un bénéfice de ce genre de comportement.

Or ce qui pose problème ce n’est justement pas de faire une erreur mais de persévérer dans cette erreur. Et si au lieu de diaboliser l’erreur (on en fait tous), nous l’acceptions et nous nous servions d’elle comme d’un levier d’apprentissage ?  Oser la pédagogie de l’erreur n’est pas l’autoriser d’emblée, mais si une erreur surgit, il faut en tirer les leçons, nous permettre des essais, des ajustements pour arriver à un résultat parfois plus … optimal ! N’est-ce pas en « ratant » une tarte que les sœurs Tatin ont inventé un des dessers les plus appréciés de la cuisine française ?

lettre-e… comme ECOUTE

Ecouter est un art, c’est une attitude active, tandis qu’entendre est un comportement passif. Cette attitude implique une dose d’humilité, une disponibilité et une capacité à mettre en sourdine notre propre dialogue intérieur (jugement, interprétation, tentation de donner son opinion). Cet acte, a priori anodin, ne coule pas forcément de source.

Pour les personnes qui souhaitent développer cette compétence interpersonnelle, il est intéressant de garder en tête que l’écoute est basée sur les 3 principes suivants :

  • l’autre est différent de moi
  • il a quelque chose à dire que je ne sais pas encore
  • il est important qu’il s’exprime et que je le comprenne

lettre-f… comme FORCE DE PROPOSITION

Encore une expression qui peut sembler insupportable. Initialement, elle ne signifie en effet pas grand chose. Quelqu’un qui est « force de proposition » prend simplement des initiatives, suggère des idées audacieuses. Cet état d’esprit emprunt de créativité (la créativité comme réponse au changement ou aux obstacles) peut s’avérer très positif pour la montée en confiance personnelle et collective. Pourtant, c’est une compétence dont il faut user avec toute la subtilité du monde. Avoir des idées sur tout et les clamer haut et fort à tout qui veut l’entendre peut irriter certains collègues ou notre manager. Les gens qui en abusent peuvent rapidement  être catalogués comme des « je sais tout » ou encore des « grande g… ». Pardon my French !

lettre-g… comme GRATITUDE

J’imagine votre sourcil levé, le point d’interrogation dans votre regard… Quelle place a donc ce mot dans le milieu professionnel ? Dans la jungle des rapports de pouvoirs, comment (et pourquoi) diable devrait-on y intégrer la gratitude ?

Comme chaque compétence qualifiée de prosocial, la gratitude n’est pas innée. C’est un processus lent qui demande une discipline et de l’assiduité. C’est une habitude à prendre, une réponse possible à la morosité ambiante, au défaitisme général et une solution contre le stress et la mauvaise ambiance au travail. Pour apprendre à pratiquer la gratitude, commencez par vous-même. En rentrant du boulot, plutôt que de lire / regarder les (mauvaises) nouvelles du monde, inscrivez dans un petit carnet 3 choses que vous avez bien faites (ex : terminer une tâche qui traînait depuis un certain temps), épinglez un acte de courage (ex : j’ai osé aborder la question d’un éventuel 4/5 temps avec mon patron), rappelez-vous un moment de votre journée où vous vous êtes senti complètement détendu / en phase avec vous-même (m’être autorisé à sortir manger mon sandwich sur un banc, face à l’étang au parc)…

Quand vous avez pratiqué pendant plusieurs jours … faites-le même exercice en indiquant les mini gratitudes envers votre patron, votre entreprise, votre collègue. Cette partie de l’exercice, ne soyons pas naïfs, est parfois plus ardue. Mais vous trouverez toujours une raison d’être reconnaissant. Rome ne s’est pas faite en un jour, prenez patience et vous sentirez peu à peu un vent plus léger flotter dans les couloirs du bureau, … et des ailes vous pousser aux pieds pour aller travailler le matin.

lettre-h… comme HUMILITÉ

Alphonse Allais a dit « Les cimetières sont remplis de gens irremplaçables » . Nous nous sommes tous crus, à un moment ou à un autre, indispensables à la bonne marche de notre entreprise. Sans doute avons-nous eu un rôle plus ou moins important à jouer dans la réussite d’un projet … mais a contrario, lorsque nous avons quitté un service ou changé d’entreprise, le monde a continué de tourner sans nous, n’est-ce pas  ?

Aujourd’hui quelle énergie consacrons-nous à nourrir cet ego ? A traquer dans le regard d’un collègue, une réflexion de notre boss le signe de reconnaissance ultime ?  Et si nous décidions une bonne foi pour toute de mettre notre ego au frigo, la compétition en rémission et de nous ouvrir au monde confortable de l’humilité

Difficile de s’ouvrir à ce monde me direz-vous car l’humilité a bien piètre réputation. Elle est souvent considérée comme un signe de faiblesse, un manque d’estime de soi et de confiance en ses propres capacités. Pourtant l’humilité n’est autre que la capacité à prendre conscience du chemin d’apprentissage qu’il nous reste à parcourir et de nous mettre à l’ouvrage, en toute simplicité.  Qu’attendez-vous pour prendre votre bâton de pèlerin ?

lettre-i… comme INCLUSION 

C’est une des toutes premières étapes de la coopération. Est-ce que tout le monde se sent inclus dans l’équipe ? Est-ce que tout le monde a un rôle à jouer et l’importance de son rôle est-il reconnu par ses pairs ?  Y a-t-il un « rituel » d’inclusion pour les nouveaux collaborateurs qui arrivent dans mon équipe ? Si pas, qu’est-ce qui pourrait être mis en place pour que les personnes nouvelles se sentent d’emblée intégrées ?

lettre-j… comme JEU

« If you want creative workers give them enough time to play ». Cette citation de John Cleese, un des trublions des fameux Monthy Python, n’a pas encore bonne presse dans le monde du travail. Pourtant les avantages du jeu sont multiples et les apprentissages qu’on peut faire en s’autorisant à jouer sont facilement applicables sur le terrain de la réalité professionnelle. Parmi ses avantages, citons les suivants : il crée du lien social, c’est un espace virtuel d’expérimentations, c’est un espace de décisions, on peut créer de nouvelles règles (sortir du cadre), on y poursuit un objectif commun et donc s’y découvrir une dynamique collective …. Vous avez encore des doutes sur son utilité ?

lettre-k … comme KANGOUROU

Il y en a très peu dans les équipes, sauf peut-être en Australie ….

C’était juste une blague pour voir si vous me suiviez toujours ! J’aurais pu prendre KNOWLEDGE mais je changeais de langue et cela allait sans doute vous perturber.  Allez hop, on saute à la lettre L !

lettre-l… comme LATITUDE

La latitude c’est posséder une certaine marge de manœuvre pour pouvoir agir librement et laisser ainsi libre cours à sa créativité. Qu’en est-il de cette marche de manœuvre au sein de votre entreprise ? Sur une échelle de 1 à 10, quelle est-elle ? La prise d’initiative est-elle soulignée positivement ou bien vous sentez-vous tenu par des schémas trop rigides ou des règles imposées ? Qu’est-ce qui pourrait être mis en place pour  fluidifier tout cela ? Quels seraient les avantages de libérer ce genre de comportements au sein de votre équipe ?

lettre-m… comme MOTIVATION

C’est un des bienfaits de la coopération et de la mise en pratique des quelques concepts précités. Un collaborateur qu’on remercie, qu’on reconnaît pour ce qu’il est et pour l’importance de ce qu’il fait, qui se sent libre de travailler avec une marge de manœuvre suffisante pour pouvoir évoluer dans son quotidien; un environnement où la communication est soignée, où on se sent écouté et respecté dans son intégrité … tout cela augmente la motivation au sein de l’équipe ….

lettre-n…. comme NOUVEAUTÉ 

« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages mais à avoir de nouveaux yeux » . Quand une entreprise / un département tourne au ralenti, cette citation de Marcel Proust invite à réfléchir sur notre manière de repenser le travail de manière innovante et de s’organiser en conséquence. Innover c’est avant tout lâcher du lest sur les certitudes du passé, sur des méthodes qui ont fait leurs preuves mais qui ne sont plus adaptées au contexte actuel. C’est avoir le courage d’admettre que certaines convictions sont néfastes et oser les abandonner. C’est sortir de sa zone de confort, envisager de nouvelles options. Qu’est-ce qui est mis en place dans votre travail pour accueillir la nouveauté ? Disposez-vous d’une boîte à idées, à suggestions ? Des brainstormings ?

lettre-ocomme OBJECTIF …

…. commun ! Un autre pilier de la coopération est de travailler autour d’un objectif commun. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin… Pour être certain que tout le monde soit motivé, il est important d’être vigilant sur les quelques points suivants :  l’objectif commun est-il clair et connu de tous ? A-t-on associé les collaborateurs  à la définition de cet objectif ? Est-ce que cet objectif donne du sens au travail de chacun ? Est-il suffisamment mobilisateur et ambitieux ? Que met-on en place pour en vérifier la progression ? Comment s’assurer que chacun privilégie l’objectif commun à son objectif individuel ?  

lettre-p… comme PROCESSUS

Pour être efficace, il ne suffit pas toujours de savoir où l’on va mais surtout de comprendre comment s’y rendre.

Dans de nombreuses entreprises, des collaborateurs font des apprentissages personnels tout au long de leur carrière. Partage des bonnes pratiques, prise de décision, carte de complémentarité des talents, de partage de l’information

lettre-q…. comme QUALITÉ

C’est sûrement un de vos credo dans la réalisation de votre boulot, (celui de vos collègues aussi), et c’est tout à votre honneur. Et pour vous rendre la vie au bureau (et celle de vos pairs) plus qualitative, qu’avez-vous mis en place ? Quelle qualité est accordée à l’environnement de travail (propreté, beauté, confort, matériel correct) ? Aux relations interpersonnelles (y a-t-il des pratiques connues de tous pour respecter des relations saines ?) A l’écoute ? Le bien-être au travail passe par des choses simples, possibles à mettre en place … Et si vous commenciez par organiser un concours de déco des bureaux pour Noël ?

lettre-r… comme RESPONSABILITÉ

C’est la faute du système, du gouvernement, de la crise économique. C’est pas moi, c’est l’autre …. On apprend à nos enfants à se responsabiliser mais nous, le faisons-nous également dans le cadre de notre travail ?  Nous sommes-nous déjà demandés quelle était notre part de responsabilité dans le bien commun de l’équipe ? Dans l’atteinte des objectifs ? Dans la construction d’une bonne
ambiance ? Cette notion de responsabilité en entreprise ne s’arrête pas à moi, à mon travail. Il est certes important d’avoir conscience de ses propres responsabilités mais ne serait-Il pas intéressant, voire plus efficace, de l’appliquer au « nous » et d’observer les résultats obtenus.

lettre-s… comme SENS

Aujourd’hui la perte de sens au travail est sans aucun doute la raison majeure de la plupart des burn-out. Le sens est synonyme de cohérence, de consistance, d’équilibre. Un travail rempli de sens répond aux valeurs profondes d’une personne, cela lui permet de se sentir utile et de se développer vers une forme de complétude. Ce qui motivent les gens à aller bosser ce n’est pas qu’ils vont faire de leur journée mais surtout pour quoi et pour qui ils vont dépenser leur belle énergie.

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… comme TALENTS

Pour mener une tâche à bien, il est judicieux de connaître toutes les ressources dont on dispose pour le faire. Or, dans le monde du travail, rares sont les personnes qui sont conscientes de l’étendue de leurs propres talents … et encore moins des talents de leurs collègues. Chacun reste confiné dans ses tâches avec les compétences que celles-ci requièrent. Or cette méconnaissance des ressources inexplorées chez chacun réduit fortement l’efficacité sur le terrain.  En apprenant à connaître les talents des autres et en dévoilant les siens, on peut réfléchir à utiliser la complémentarité de ceux-ci pour servir le projet d’entreprise et commencer à agir dans un esprit d’intelligence collective.

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… comme US & COUTUMES

Ces « us & coutumes » constituent ce que l’on nomme la culture d’entreprise. Ce sont des manières d’agir, de penser et de se comporter au sein du milieu professionnel dans lequel on évolue. Cette culture quand elle est claire et en cohérente augmente le sentiment d’appartenance des collaborateurs, élément essentiel à la motivation. Et dans votre bureau, quelles sont les bonnes pratiques professionnelles mises en place ? Existent-ils des rituels entre collègues (on fête les anniversaires, on organise une activité sportive ou culturelle …) qui permettent de cultiver cet esprit ?

lettre-v … comme VICTOIRES 

Célébrer les victoires ensemble, c’est inviter l’équipe à se réjouir de la réussite d’un projet, de la mise en place d’une innovation, de l’inauguration d’un nouveau lieu. C’est l’occasion de souligner les  efforts, l’énergie, la bonne volonté déployés par chacun des membres de l’équipe lors de cette aventure. La célébration des victoires, petites ou plus importantes, permet de resserrer le lien social dans l’équipe et d’augmenter le taux de motivation des personnes impliquées. C’est un temps de relâchement où l’on se félicite de ses prouesses et on peut tirer la leçon des erreurs ou encore commenter les obstacles rencontrés. C’est une belle occasion de grandir ensemble en tant qu’équipe.

lettre-w… comme WILL

Plus facile de trouver un mot qui commence par W en anglais. J’ai donc osé changer de langue. A ce stade ci de la lecture, je peux vous perturber, non ?

« Will » c’est donc la volonté … et ce que je préfère encore c’est « good will », la bonne volonté car sans cet état d’esprit, aucune coopération n’est possible. La (bonne) volonté est la base de l’ouverture à l’autre, permet de transformer les pensées rigides en actes fluides, transforme les esprits chagrins en optimisme. On a donc tout intérêt à se relier à cette état d’esprit, qui existe en chacun de nous et qui peut se travailler au quotidien. C’est une attitude énergisante !

lettre-x …. comme XANADU

Keskecèkeça ? Dans la culture populaire, c’est un monde inventé ou imaginaire. Et si Xanadu devenait simplement un lieu / un espace cocréé par les collaborateurs au sein d’une entreprise qui aurait une utilité au bien commun, avec des codes complètement différents des codes professionnels en usage au sein de l’équipe ? On pourrait, au choix, s’y détendre, discuter d’idées farfelues, passer sa rage, partager un savoir, .. A vous de décider avec vos collègues ce que cet endroit imaginaire pourrait prendre comme forme …. ! Imagination au pouvoir !

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… comme YIN et YANG

Que les plus cartésiens me pardonnent mais j’avais envie d’évoquer ce concept car je pense que cet équilibre entre le principe féminin (YIN) et le principe masculin (YANG) est nécessaire à la bonne marche d’une équipe et d’une organisation. Le yin et le yang constituent les modes inséparables de la passivité et de l’activité.   Ces deux principes vivent en nous et nous les utilisons assez naturellement. Prendre conscience de l’utilité d’appliquer l’un ou l’autre en particulier pour par exemple dépasser un blocage professionnel ou encore pour gérer une situation relationnelle délicate au sein du travail (client ou collègue) peut s’avérer redoutablement efficace.

lettre-z… comme ZEN

Ici je sais que certains vont me détester … d’oser utiliser ce genre de mots venu de la mode New Age déjà dépassée. Pourtant être zen sur son lieu de travail ne signifie pas être dans un état de conscience altérée ininterrompue. Cela signifie avant tout pouvoir prendre de la distance ou garder son sang-froid dans des situations de crise, de conflit, lors d’infortunes rencontrées dans le déroulement d’une tâche ou d’un projet. Etre zen c’est avant tout dédramatiser des situations de stress et ramener le calme à l’intérieur de soi et de l’équipe en se concentrant sur les priorités et sur l’essentiel.

Pas besoin de méditer à Xanadu pour cela !

Si vous souhaitez découvrir des offres innovantes d’ateliers et de team building autour du coaching de coopération, vous pouvez surfer sur le site de Viavectis.

Et pour ceux qui ont peu de temps pour lire, découvrez notre philosophie dans ces courtes vidéos.

Bonne rentrée à tous !

Petits bouts de femmes, petits bouts d’âmes – Episode 2

PBDF MF Main

Marie-Françoise Ghenne, de chimiste à alchimiste ….

Il était une fois une petite fille pleine de fantaisie qui aimait se déguiser, construire des cabanes avec des couvertures, s’inventer des histoires, incarner des personnages et leur faire vivre de folles aventures. Une nappe en dentelle une fois attachée à son vieil hula hoop devenait un bouclier de lumière pour princesse en détresse. Un ours en peluche affublé de lunettes, d’une chemise et d’une cravate chipées dans la penderie de papa, faisait la classe à un public de poupées bien sages. Un placard vide se transformait en caverne d’Ali Baba.

Son imagination était sans bornes … sa réalité transcendait le réel.

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Le temps passa. La petite fille grandit et pour rassurer ses parents – c’est cela que font les sages enfants – elle devint la meilleure amie de Mendeleïev, jongla avec protons, neutrons, gaz, amalgames et autres étrangetés chimiques, mit toutes ses compétences, son énergie et ses connaissances au service d’une multinationale.

En parallèle à son travail qu’elle faisait avec toute la conscience et la sériosité qui la caractérisent, Marie-Françoise, femme à la curiosité insatiable, resta connectée aux dadas de son enfance. Elle développa une passion peu commune pour tout ce qui touche à la maison, au foyer … aux intérieurs. Luminaires, meubles, tissus, objets, utilisation des couleurs, des espaces, techniques de rénovation, antiquités, travail du bois, patines, décorations de Noël, maisons
en pain d’épices : tout était sujet à lecture, ateliers, conférence, exposition, chineries vintage, stages. Le mouvement créatif avait été initié. Dans le secret de son cœur, elle comprit que son vrai travail était donc … intérieur !

Aux alentours de 40 ans, ce que les sociologues anglo-saxons nomment « the midlife crisis », Marie-Françoise essuya un revers de fortune. Son employeur délocalisa et prit congé du personnel belge… Adieu fioles, éprouvettes, expériences, recherches … Un avenir inconnu peuplé ici de questionnements, là de folles espérances, s’étendait devant elle…

Et Marie-Françoise … devient Pénélope …

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Une fois les premières ondes de choc passées, Marie-Françoise choisit l’audace et décide de cheminer vers ses rêves. Elle rejoint un groupe d’entrepreneurs en devenir. De business plans en brainstormings, de segmentation de clientèle en développement d’outils marketing, Marie-Françoise découvre sa nouvelle voie et devient révélatrice d’intérieurs !

Penchée sur ses travaux de toile derrière ses rideaux, dans son juste milieu, en attendant le retour d’un Ulysse de banlieue, Pénélope rêve, les soirs de vague à l’âme et de mélancolie, et au ciel d’un autre lit, se met à compter de nouvelles étoiles ….

La petite lueur d’espoir d’un renouveau professionnel qui éclairait sa vie devient une aura de lumière.

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« En attendant Pénélope » est né …

Tri des garde-robes, des papiers, agencement des espaces, lifting d’anciens objets, création d’accessoires en textiles … cette révélatrice d’intérieurs vous accompagne pour alléger votre environnement, créer de l’espace, insuffler une vie nouvelle à vos objets et faire circuler des énergies positives dans votre foyer.

Animatrice des ateliers Les lueurs de Pénélope, Marie-Françoise propose exercices amusants, échange d’idées et astuces en tout genre autour du bien-être chez soi.

La philosophie derrière le métier

Marie-Françoise, à propos de la signification de la maison : « La maison est un révélateur de notre état d’être intérieur. C’est un espace sécurisé censé nous ressourcer, nous redonner de l’énergie (après une journée de travail, d’école, de retour d’un voyage …). Le foyer c’est le feu, notre intérieur révèle ce qui nous anime, ou non. Accorder sa maison à qui on est permet d’évoluer de façon concrète vers notre essence en se débarrassant de schémas parentaux ou de modèles reçus par la société.  S’occuper de sa maison c’est s’autoriser à s’intérioriser, aller chercher à l’intérieur l’apaisement, la fluidité plutôt que de chercher des « distractions » à l’extérieur (loisirs, vacances…). C’est une forme d’affirmation de soi. »

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Le tri, un acte existentiel qui permet de mieux se connaître

Pour Marie-Françoise, le tri relève de l’acte existentiel. Elle développe son idée : « Trier, c’est apprendre à se défaire de l’inutile, à faire des choix et à comprendre ses besoins réels en terme de confort. Cela permet de se débarrasser de certains objets chargés de poids affectifs (faire le deuil définitif d’un ex, d’un parent …) et de ne garder que les objets auxquels on accorde une vraie valeur (affective ou matérielle…), ce que cela représente réellement pour nous. »

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Le rangement, pour transformer notre vision de la vie

En opérant du rangement dans sa propre maison et en aidant ses clientes à réorganiser leur maison, Marie-Françoise prend conscience que le désordre donne une illusion de sécurité, d’être protégée, d’être riche parce qu’on a beaucoup de choses (même si on ne s’en sert plus). L’accumulation d’objets donne l’impression qu’on a arrêté le temps (ex : en gardant des vielles fringues de nos 20 ans).

« Ranger permet de ne plus s’abriter derrière notre fatras, de reprendre sa vie en main. Cela permet de régler toutes ces petites choses non finies en cours : un robinet qui fuit, des boutons à recoudre à un manteau, des factures impayées, … toutes ces choses qui nous vident de notre énergie cela permet d’oser prendre la décision de mettre de l’ordre dans d’autres domaines de notre vie (un conflit non réglé, une frustration au travail …).Un espace rangé peut provoquer une certaine peur de l’inconnu (on n’a plus l’impression d’être chez soi …) « 

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Réaménagement … réorganisation plus profonde de notre existence

Pour Marie-Françoise réaménager les pièces de sa maison permet de « ré-habiter » l’espace de manière plus consciente (ex : transformer la chambre d’un enfant en un bureau). C’est s’accorder une nouvelle place dans sa maison (ex : une pièce dédiée à la créativité / à la méditation) et par conséquent, dans sa vie.

C’est accepter que les circonstances de vie changent (les enfants partent, nous ne travaillons plus qu’à mi-temps…), c’est prendre ou donner une place dans une famille recomposée. C’est poser ses propres limites, s’octroyer un espace vital.

C’est tenir compte de ce qui nous fait du bien : la lumière directe du soleil, la petite plante aux fleurs colorées qui a trouvé sa place, le panier du chien…

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Recycler les objets, prendre soin de ce qui nous entoure pour
prendre soin du monde

C’est sans doute ici que le côté « alchimiste’ prend tout son sens. Soucieuse de l’environnement, consciente de la surconsommation et du gaspillage généralisé, Marie-Françoise met un point d’honneur à guider ses clientes vers la conscientisation de tous ces habitudes nuisibles pour la planète.

Recycler un objet ou le « customiser » comme on dit dans le jargon de la décoration, c’est se relier à sa créativité, exercer ses hobbies dans sa propre demeure. Plonger dans la matière, le concret, voir une idée s’incarner dans quelque chose d’utile ou de joli.  Cela permet aussi d’insuffler une nouvelle énergie dans un souvenir familial (ex : masking tape sur les assiettes en porcelaine de sa grand-mère…)

« Grâce au recyclage, on donne une  nouvelle utilité aux choses plutôt que de les jeter et de racheter un objet neuf. Cela peut permettre de se découvrir des « talents inconnus » qui peuvent aboutir à des idées de reconversion professionnelle, à oser une percée dans le monde artistique. »

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Personnaliser son environnement, c’est s’affirmer soi-même

Quand vous rencontrerez Marie-Françoise, vous vous rendrez compte qu’elle utilise plus le terme « personnaliser son environnement » que de décorer. Décorer a pour elle une connotation lisse, standardisée par des grandes enseignes dont on taira le nom.

Pour elle, personnaliser son environnement c’est décorer en fonction de ce qu’on est aujourd’hui, plus de ce que maman a acheté ou ce que l’ex-mari aimait bien. C’est plus de l’ordre de créer une ambiance grâce à des couleurs, des matières.

« Personnaliser son lieu de vie c’est  s’autoriser à se faire plaisir, à embellir la maison dans le but d’ embellir son cœur (fleurs, parfums d’intérieur, aromates dans la cuisine…). Il y a également une finalité pratique à cet acte. Pour se libérer du temps pour autre chose que le ménage, on choisit un sol facile à nettoyer, on se débarrasse des tapis … Le but est de repenser sa demeure en fonction de son mode de vie. (si on vit seul, en couple, avec ou sans enfants, avec des animaux …). »

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Savoir-faire … et savoir-être

Si on résume cet article, Marie-Françoise … enfin … Pénélope … (je ne sais plus comment l’appeler maintenant …) en fait c’est une « home organizer » comme la qualifieraient nos amis d’Outre-Atlantique ?!

Oui, sauf qu’en plus du savoir-faire de ce métier, Marie-Françoise a ce petit supplément d’âme qu’on appelle le savoir-être. Elle a cette aptitude à pouvoir sentir la personne à qui elle rend service, à entrer dans son univers, à cerner ses goûts, son style. A la guider là où la personne se sent prête à aller.  Ici, pas question d’imposer ses goûts, elle laisse la personne composer avec ce qui est, donne un conseil, suggère une matière, une couleur, prend le temps de l’écoute.

Que ce soit pour un accompagnement personnalisé ou lors d’un atelier en groupe, venez découvrir le travail singulier de cette femme chaleureuse, mélange d’artiste et d’artisane, qui vous transmettra la passion de votre intérieur !

Pour des informations, visitez la page Facebook ou contactez Marie-Françoise au 0497 30 01 08

 

 

 

Nos sens, les instruments privilégiés de notre bien-être

adult-19033_1920Coupés de nos moyens de communication les plus naturels 

Dans un monde où tout s’accélère, où nous sommes constamment connectés aux outils technologiques et, par conséquent, sur-sollicités par la déferlante d’informations sur les réseaux sociaux, dans la publicité, sur les écrans de télévision, nous avons pris le pli de survoler ce qui nous entoure plutôt que de nous y plonger, en pleine conscience.

Perdus dans des pensées générées par cette surdose d’informations, nous avons peu à peu perdu l’habitude de porter notre attention sur nos sensations et nous nous sommes comme déconnectés de  notre corps. Élevés selon le principe du penser et agir, nous nous sommes détachés des racines de base des fonctionnements psychiques et mentaux de tout être humain, la sensation et le sentiment.

Or être attentif à ce que nous percevons (nos sensations) et ce que nous ressentons (le sentiment qui en découle) sont deux préalables d’une qualité de communication avec soi-même et avec autrui.

Quand on sait qu’à peine 7% de la communication est verbale, il serait dommage de nous priver de la richesse des  93% du non verbal.

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Identifier nos pollutions sensorielles

Lorsque nous sommes dans un état d’épuisement ou de nervosité, il est important d’observer ce qui agresse notre corps et le met dans un état de stress à travers nos organes sensoriels.

Interrogeons-nous donc sur notre rapport au bruit, au chaud, au froid, aux odeurs. Explorons notre quotidien, notre routine, quels sont les moments où nous nous sentons stressés, énervés ? Quelle est la source de ce stress ? Est-ce le bruit des enfants qui envahissent l’espace en rentrant de l’école ? Leurs chamailleries incessantes ? Leurs affaires disséminées en vrac dans le hall de la maison ou dans le salon ?

Analysons notre environnement professionnel et privé. De quoi nous entourons-nous ? Gardons-nous des objets cassés ? Des choses qui ne nous plaisent plus ? Chargés de souvenirs déplaisants ? Y-a-t’il  assez de lumière naturelle dans la pièce où je travaille ? Suis-je installé confortablement sur ma chaise de bureau ?

Prêtons attention à la nourriture que nous ingurgitons, le décorum pour prendre nos repas. Est-que je goûte réellement le sandwich que je mange devant mon ordinateur ? Est-ce que je prends le temps pour un petit déjeuner ? Avec qui est-ce que je partage mes repas ?

Intéressons nous également au toucher … quels sont nos manques ou nos besoins dans ce domaine ? Est-ce que je reçois assez de caresses et de marques d’affections physiques ? Est-ce que j’ai l’opportunité d’en donner suffisamment ? Quand ai-je serré longuement une personne aimée dans les bras ? Par quel geste mon corps se sent-il agressé ou envahi ?

Discerner les pollutions sensorielles (celles qui agressent ou émoussent nos sens) qui nous sont propres nous permet d’identifier les sources de bien-être sensoriel dont nous avons réellement besoin (ce qui stimule ou aiguise nos sens).

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Une boîte à outils pour entrer en contact avec la matière du monde

Un exercice intéressant est de faire la différence entre voir et regarder, entre entendre et écouter , entre goûter et ingurgiter, sentir et humer.  Quand ai-je pris le temps pour la dernière fois de me connecter aux sensations pures ? Quand me suis-je autorisé à ressentir ce que ces sensations déclenchaient comme sentiment ou comme émotion tout à l’intérieur de moi ? Avec qui l’ai-je partagé ?

Ralentir le rythme lors d’une balade en forêt pour sentir les petits graviers du sentier crisser sous nos pieds. S’asseoir au bord d’un étang et regarder le soleil se coucher en temps réel. Ecouter les grenouilles qui coassent à qui mieux mieux. Croquer dans un Paris Brest tout frais, sentir le croquant de la pâte, le moelleux de la crème. Caresser longuement son chat, étendu sur le divan….

Si nous multiplions nos explorations sensorielles, nous allons petit à petit nous relier à notre bagage sensoriel, un panier digne de Mary Poppins, composé de nombreuses sensations positives enfouies dans notre mémoire, engrangées depuis le début de notre vie : moments harmonieux, atmosphères chaleureuses, souvenirs joyeux de l’enfance, paysages et lieux adorés, mets délicats préparés par une grand-mère …

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Libérer le plein pouvoir de nos sens

En réveillant ces sensations agréables, en nous replaçant dans des situations similaires, nous allons nous réapproprier complètement la conscience de ce trésor inestimable.

Développer un sentiment de complétude plus grand vis à vis de la vie, relier le monde sensible au monde intelligible, doper notre mémoire, améliorer notre relation à autrui, libérer des hormones du plaisir, nous relaxer, nous protéger de l’épuisement, faire confiance à nos propres ressources … Tels sont quelque-uns des avantages que nous expérimentons si nous donnons la parole à nos sens.

Bel été rempli de divines sensations !